jeudi 7 février 2013
NOTRE DAME DE LA GARDE
Notre-Dame de la Garde (en provençal, Nostre-Damo de la Gardo), souvent surnommée « la Bonne Mère », est une des basiliques mineures de l'Église catholique romaine. Elle est située entre les quartiers du Roucas Blanc, d'Endoume et de Vauban, sur un piton calcaire de 149 mètres d'altitude surélevé de 13 mètres grâce aux murs et soubassements d'un ancien fort. La colline Notre-Dame-de-la-Garde constitue un site classé depuis 1917.
Construite par l'architecte Henri Espérandieu dans le style romano-byzantin et consacrée le 5 juin 1864, elle remplace une chapelle du même nom édifiée en 1214 et reconstruite au XVe siècle. Bâtie sur les bases d'un fort du XVIe siècle construit par François Ier en 1536 pour résister au siège de Charles Quint, la basilique comporte deux parties : une église basse, ou crypte, creusée dans le roc et de style roman, et au-dessus une église haute de style romano-byzantin décorée de mosaïques. Au sommet d'un clocher carré de 41 mètres de haut surmonté lui-même d'une sorte de tour de 12,5 mètres qui lui sert de piédestal, se dresse une statue monumentale de 11,2 mètres de la Vierge à l'Enfant réalisée en cuivre doré à la feuille.
La pierre utilisée pour la construction, notamment celle de couleur verte en provenance des environs de Florence, s’étant révélée sensible à la corrosion atmosphérique, il a été nécessaire d’entreprendre de 2001 à 2008 une longue et minutieuse restauration qui a également porté sur la rénovation des mosaïques, endommagées à la Libération par les impacts de balles et noircies au fil du temps par la fumée des cierges.
Devenue un symbole de la ville de Marseille, Notre-Dame de la Garde est depuis le Moyen-Âge considérée comme la gardienne des marins et des pêcheurs.
Le funiculaire
Ce n'est qu'en 1892 qu'un funiculaire permettant de gravir sans effort la côte, fut construit, et connu sous le nom d'ascenseur. La gare inférieure se situait à l'extrémité de la rue Dragon, tandis que la gare supérieure donnait directement sur une passerelle accédant à la terrasse située sous la basilique. De là il ne restait que quelques degrés à gravir pour se trouver au niveau de la crypte, à 162 mètres d'altitude. Les travaux durèrent deux ans.
Il était constitué de deux cabines pesant 13 tonnes à vide, circulant sur deux voies parallèles munies de crémaillères. Le mouvement était produit par un système dit « à balance d'eau » ; chaque cabine, outre ses deux étages pouvant recevoir 50 passagers au total, était munie d'un réservoir d'eau de 12 m3. Les cabines étaient reliées ensemble par un câble de sustentation ; le réservoir de la cabine descendante était rempli d'eau (celui de la cabine ascendante étant bien entendu vidé). Ce lestage assurait la mise en marche du système. La différence de niveau entre les deux gares était de 84 mètres. L'eau recueillie au pied de l'appareil à l'issue de chaque voyage était ramenée au sommet à l'aide d'une pompe de 25 chevaux. Si la durée du trajet était de deux minutes, le temps nécessaire au remplissage du réservoir supérieur dépassait les dix minutes, obligeant à espacer les départs, malgré l'affluence souvent considérable. La dernière émotion, après la montée, était ressentie lorsqu'il fallait franchir la passerelle de 100 mètres de long (construite par Eiffel) qui surplombait la pente abrupte. Elle n'avait que 5 mètres de large et le mistral s'y donnait à cœur joie.
Dans la seule journée du 15 août 1892, le nombre des voyageurs dépassa 15 000.
L'avènement de l'ère automobile a tué le funiculaire. Le 11 septembre 1967 à 18 h 30, le funiculaire cessa toute activité pour cause de non-rentabilité35. Il fut détruit après avoir transporté 20 millions de passagers durant 75 années.
CATHEDRALE DE LA MAJOR
La cathédrale de la Major ou basilique de Sainte-Marie-Majeure (la Major) qui évoque l'Orient par son style romano-byzantin, est la Cathédrale de Marseille. Elle a été construite dans la seconde moitié du XIXe siècle, entre 1852 et 1893.
La cathédrale de la Major se dresse sur une esplanade entre le Vieux-Port et le « nouveau » port de commerce, à proximité du quartier de la Joliette et du Fort Saint-Jean. Son architecture et sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donnent un aspect particulier pour un édifice religieux. Les Marseillais la surnomment d'ailleurs le « pyjama ».
Elle est érigée en basilique mineure par Léon XIII le 24 janvier 1896.
Son appellation populaire, la Major, lui vient de son nom en occitan qui s'est conservé depuis la fondation de la première Major, au XIIe siècle.
La cathédrale de la Major a une longueur de 142 mètres ; les tours du portique ont 60 mètres de haut ; la nef s’élève à 20 mètres ; la coupole centrale culmine à 70 mètres pour un diamètre de 17,70 mètres, ce qui en fait la sixième du monde. Le chœur est ceint d’un très long déambulatoire bordé de chapelles rayonnantes.
jeudi 26 août 2010
LA VIEILLE CHARITE
C'est en 1640, suite à l'Edit Royal sur " l'enfermement des pauvres et des mendiants", que la ville de Marseille, propriétaire d'un terrain situé près de la Cathédrale de la Major sur le versant nord de la butte des moulins, décide de la construction de la vieille charité pour y accueillir les gueux.
Mais le projet piétine et c'est seulement en 1670 que Pierre Puget, architecte du Roi et enfant du quartier, entame une de ses plus grandes réalisations.
Mais le projet piétine et c'est seulement en 1670 que Pierre Puget, architecte du Roi et enfant du quartier, entame une de ses plus grandes réalisations.
L'ensemble architectural surprend par sa parfaite unité de style et sa cohésion fonctionnelle. Construit en pierre rose et blanche de la carrière de La Couronne (localité au nord de Marseille), l'ensemble de la Vieille Charité se compose de 4 ailes de batiment fermées sur l'extérieur et ouvertes sur une cour rectangulaire par des galeries sur 3 niveaux qui rythment élégamment la vie à l'intérieur de l'édifice.
Au centre de la cour, on trouve une chapelle à coupole ovale dans le meilleur goût baroque.
Pendant plus d'un siècle, la Vieille Charité accueillera les gueux. Puis, après la Révolution, elle sera un hospice réservé aux enfants et aux vieillards. En 1905, la batiment est occupé par l'armée, puis il est laissé à l'abandon. En 1961, la ville de Marseille décide de sa restauration qui s'achevera en 1986.
Aujourd'hui, le centre de la Vieille Charité abrite de nombreuses structures culturelles telles que le centre internationnal de poésie Marseille, plusieurs musées municipaux (consacrés à l'archéologie méditerrannéenne, aux arts africains, océaniens et amérindiens), une salle de cinéma d'arts et d'essai ( le miroir ), une librairie ( regards ), l'institut national de l'audiovisuel ( INA ), l'école des Hautes Etudes en Sciences Sociales ( EHESS), le centre National de Recherche Scientifique ( CNRS ), la Direction des musées de Marseille, et un bar-restaurant ( le Charité's Café ).
mercredi 11 août 2010
PLACE DES MOULINS
Tout en haut du quartier du Panier, elle a l'allure et la tranquilité d'une place de village provençal, avec ses platanes, sa fontaine et son école. Elle doit son nom aux moulins à vent qui s'y trouvaient au XVIè siècle. On raconte même que jusqu'à 15 de ces engins faisaient tourtner leurs ailes.
Ici, on est au point culminant du Panier et il est bon de noter qu'au dessous se trouvent les citernes de la ville.
C'est important de le dire: la ville avait des moulins à l'intérieur de ses murs. C'était tout simplement stratégique: en effet, en cas de siège, les habitants pouvaient s'en servir.
Aujourd'hui, on peut voir encore 3 tours en bordure de la place et une des tours d'un moulin, bien restaurée, rappelle la vie ancienne: comme ses nombreux voisins sur les collines de Marseille, il assurait la fourniture en farine des Marseillais. C'est aujourd'hui, une maison d'habitation et on ne peut le voir que de l'exterieur.
Ici, on est au point culminant du Panier et il est bon de noter qu'au dessous se trouvent les citernes de la ville.
C'est important de le dire: la ville avait des moulins à l'intérieur de ses murs. C'était tout simplement stratégique: en effet, en cas de siège, les habitants pouvaient s'en servir.
Aujourd'hui, on peut voir encore 3 tours en bordure de la place et une des tours d'un moulin, bien restaurée, rappelle la vie ancienne: comme ses nombreux voisins sur les collines de Marseille, il assurait la fourniture en farine des Marseillais. C'est aujourd'hui, une maison d'habitation et on ne peut le voir que de l'exterieur.
vendredi 6 août 2010
LA MAISON DIAMANTEE
Elle doit son nom à l'aspect de sa façade qui est couvert de pierres taillées en pointe.
Elle a été construite à la fin du 16ème siècle par de riches commanditaires espagnols et italiens. Elle abrite la famille Castellanne Majastre. A la fin du 19è siècle, des travailleurs du port et des immigrés italiens habitèrent le lieu.
En 1914, la maison en délabrement fut sauvée de la ruine, transmise au comité du Vieux Marseille et fut classée monument historique le 10 novembre 1925.
LES ACCOULES
Les Accoules est une quartier du Vieux Marseille, situé sur la droite du Vieux Port. Il mène au quartier du Panier. C'est dans ce quartier que se situaient jusqu'en 1862, l'ancien site de l'observatoire de Marseille dans la maison Sainte Croix propriété des Jésuites rue Montée des Accoules.
L'église Notre Dame des Accoules est située dans ce quartier.
Etymologie
Notre Dame des Accoules devait son nom à sa structure en forme d'arc. Certains croient que le mot Accoules a pour étymologie deux mots latins: aquis fluentibus (à cause d'une source qui coulait à proximité, qui alimentait dans l'antiquité un ruisseau dont on a retrouvé la trace vers le Port). Cependant l'église des Accoules étant de style dothique méridional, la première hypothèse serait la bonne.
Origine
Suivant la tradition, cette église a été batie sur les ruines du temple de Minerve. En 1033, les religieuses de Saint Sauveur reçues dans l'enclos de Notre Dame des Accoules en furent les rectrices.
En 1060, la mention (Santa Maria ad Acuas), l'associe aux biens du monastère qui est alors rattaché à l'abbaye de Saint Victor.
Dès 1064, la délimitation de la paroisse est réalisée avec celle de Saint Martin. On rendait la justice devant le portail de l'église aujourd'hui place du palais.
L'église fait l'objet d'une reconstruction en 1205, connue par une inscription sur colonne que l'on a conservé. L'église a dû être reconstruite au XIVè siècle, car elle présentait des caractéristiques gothiques: avant sa destruction, elle était divisée en cinq travées, matérialisées à l'extérieur par des arcs-boutants.
De nos jours
En 1794, cette église fut démolie car elle avait abrité des réunions politiques tandis que la Révolution Française faisait rage dans le pays.
De nos jours, il ne reste que le clocher qui a été bati sur une ancienne tour (la tour Sauve-terre)
L'église Notre Dame des Accoules est située dans ce quartier.
Etymologie
Notre Dame des Accoules devait son nom à sa structure en forme d'arc. Certains croient que le mot Accoules a pour étymologie deux mots latins: aquis fluentibus (à cause d'une source qui coulait à proximité, qui alimentait dans l'antiquité un ruisseau dont on a retrouvé la trace vers le Port). Cependant l'église des Accoules étant de style dothique méridional, la première hypothèse serait la bonne.
Origine
Suivant la tradition, cette église a été batie sur les ruines du temple de Minerve. En 1033, les religieuses de Saint Sauveur reçues dans l'enclos de Notre Dame des Accoules en furent les rectrices.
En 1060, la mention (Santa Maria ad Acuas), l'associe aux biens du monastère qui est alors rattaché à l'abbaye de Saint Victor.
Dès 1064, la délimitation de la paroisse est réalisée avec celle de Saint Martin. On rendait la justice devant le portail de l'église aujourd'hui place du palais.
L'église fait l'objet d'une reconstruction en 1205, connue par une inscription sur colonne que l'on a conservé. L'église a dû être reconstruite au XIVè siècle, car elle présentait des caractéristiques gothiques: avant sa destruction, elle était divisée en cinq travées, matérialisées à l'extérieur par des arcs-boutants.
De nos jours
En 1794, cette église fut démolie car elle avait abrité des réunions politiques tandis que la Révolution Française faisait rage dans le pays.
De nos jours, il ne reste que le clocher qui a été bati sur une ancienne tour (la tour Sauve-terre)
mercredi 28 juillet 2010
HOTEL DIEU
L'Hôtel-Dieu a été fondé en 1593 par la réunion des hôpitaux Saint-Jacques de Galice et du Saint-Esprit . Sous l'Ancien Régime, il se différencie des autres hôpitaux français en confiant le soin de ses malades à un personnel exclusivement laïc.Il doit son aspect actuel aux travaux effectués au XVIIIe siècle d'après les plans de l'architecte Mansart puis sous le Second Empirequi dégagea les accès en détruisant aussi les taudis qui fagocitaient les entrées et obligeaient les malades à rentrer sur des litières ou sur des chaises à porteurs lorsqu'ils n'étaient pas autonomes.
Cet établissement a servi à la fin du XXe siècle,à l'enseignement de professions médicales (sage femme) et paramédicales (infirmiers anesthésistes, de bloc opératoire, puéricultrice, auxiliaires de puériculture, manipulateurs en imageries médicales, cadres de santés...) jusqu'en novembre 2006.
Cet établissement a servi à la fin du XXe siècle,à l'enseignement de professions médicales (sage femme) et paramédicales (infirmiers anesthésistes, de bloc opératoire, puéricultrice, auxiliaires de puériculture, manipulateurs en imageries médicales, cadres de santés...) jusqu'en novembre 2006.
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