Le début du XVIIIe siècle marque la ville de façon cruelle. La peste de 1720 fait entre 30 000 à 35 000 morts à Marseille sur 90 000 habitants, soit plus d’un tiers de la population est décimée par la maladie.
Après ce triste épisode, le centre-ville se transforme et se reconstruit sur des bases solides. La Canebière, devient une grande artère qui descend jusqu'au Vieux-Port. C’est alors le centre des affaires.
En dehors du centre ville, l'agglomération marseillaise forme un paysage composé d’innombrables bastides, des demeures de production rurale ou résidences familiales. Au cours du XVIIIe et XIXe siècles, ces ensembles connaissent un essor fulgurant. La ville se diversifie et s’enrichit par ces constructions.
Marseille acquiert la notoriété d'un port Mondial ( la plus ancienne Chambre de Commerce de France avait été fondée en 1599) . Il devient un port d’échanges de luxe avec la côte péruvienne et développe le commerce dans l'Océan Indien. Cette ouverture au monde devient le moteur du progrès marseillais et le point de départ d’une évolution qui ne cesse d'augmenter. C’est d'ailleurs grâce à l’essor du commerce que la démographie explose. Marseille occupe de nos jours le 3ème rang des villes françaises en terme de population.